Un jeu participatif avec les mots, la langue et les symboles soit en déambulation, soit sur une scène extérieure au sein d'un jardin, en pleine nature, dans un monument, sur une place ou dans un square.
Déroulement :
La conteuse raconte l'histoire des oghams : langue celtique irlandaise primitive, apparue entre le IVe siècle et le Ve siècle, gravée sur des menhirs à la mémoire d'un défunt, et que l'on retrouve bien plus tard dans le livre de Ballymote.
Au XIXe siècle, elle sera présentée comme un système de correspondances magiques et divinatoires semblable à celui des runes. Les caractères sont associés à un arbre et à des symboles. Un mot est signifiant en lui même et en même temps forme un bouquet de symboles : une phrase devient une forêt signifiante.

Avec les conteurs, les spectateurs qui le désirent, vont à la pêche aux caractères celtiques oghamiques tracés sur des écorces et des bois gravés et/ou sur des billets détenus par plusieurs personnages (marionnettes, sculptures, etc...), placés dans l'espace de jeu. Ils forment ainsi spectacle pour les spectateurs qui ne se joignent pas à la recherche des oghams.

Nous avons les matériaux pour construire notre conte en commun.
Plongés dans un état de semi rêve éveillé (dirigé par les conteurs), les spectateurs assemblent les mots, les symboles et les images qui en découlent, chacun à sa manière. Ils confrontent ensuite leurs rêves pour construire un conte de pure imagination poétique en s'appuyant sur les symboles révélés par les mots des billets.
La symbolique celtique des oghams renvoyant aux arbres et à la nature, mais aussi à chacun de nous, ces contes, toujours différents, abordent la question de notre place au sein du monde. En construisant ce conte avec le public, nous développons une réflexion sur les plantes, les animaux, sur la préservation de la nature et sur un nouveau regard à porter sur notre relation au non humain.
Le public s'empare parfois du conte fait ensemble pour l'écrire puis le lire ou même le jouer !
Pour le "spécial enfant", enfants accompagnés par leurs parents, plus court, nous déchiffrons les oghams, et chaque mot renvoient à de mini contes ayant trait aux rêves et à la nature, aux animaux, comme celui de la mère araignée et des attrapeurs de rêves... Si les enfants en ont le désir, nous pouvons construire un conte mais selon des jeux de mots et de symboles adaptés à leur âge.

Avec les familles, nous pouvons aussi animer un atelier où les enfants fabriquerons des mots en caractères oghamiques, à tracer sur des morceaux de bois et d'écorce, qu'ils pourront assembler en mobiles. Chaque mobile devient alors un mot caché, un message, un poème.

Dans le Parc naturel régional du Vexin français dans un parc boisé, déambulation en famille avec beaucoup de petits enfants - Les enfants découvrent les personnages, comme autant d'esprits de la nature leur délivrant un message en caractere oghamique.
Dans le même lieu (plus haut), un atelier en famille.

En Bretagne à Ploemeur, version "balade en forêt" près de l'étang de Lannénec où le public a joué le conte au fur et à mesure de son invention en se mettant en scène.

A Soissons, dans un site patrimonial, l'Abbaye St Jean des Vignes, où nous avons terminé à la tombée de la nuit et aux chandelles.

Au festival des Vers Solidaires de Saint Gobain, dans une version plus ambitieuse associant également l'installation scénique d'un autre conte. Un visuel de notre spectacle a été repris dans le dossier de presse du festival de l'année suivante.